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Une vie parmi ce monde
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5 février 2008

La souffrance

Peu de gens parlent des choses importantes ou douloureuses de la vie. C'est vrai, la plupart du temps, nous cherchons à les évacuer de notre esprit. Nous courons après des distractions diverses pour échapper aux heurts de la vie. Nous nous réfugions dans le travail, ou une passion, ou encore nous cherchons à nous détendre d'un rythme de vie toujours plus fou. Surtout, nous cherchons à ne pas penser. Comme si le fait même de penser à notre vie, à celle des autres, faisait mal. C'est qu'effectivement, à des degrés divers, nul n'échappe à la souffrance. Qui ne s'est jamais senti seul, incompris, n'a jamais eu peur de ne pas être apprécié des autres, ne s'est jamais trouvé nul ?

La souffrance commence à la naissance, dans nos propres familles : disputes, colères, attitudes injustes, divorces des parents... Elle continue à l'école, entre élèves, entre profs, entre profs et élèves. Ca peut être l'échec dans une matière, l'échec à se faire des amis... Ou encore c'est un accident, une maladie grave, un handicap, un deuil, une catastrophe naturelle... La souffrance frappe tout le monde, sans exception, n'importe quand, n'importe où.

Lorsque nous vivons un drame, une pensée nous vient parfois à l'esprit : "pourquoi moi ?". Nous avons un sentiment d'injustice. Dans un magazine, quelqu'un posait un jour une autre question : quand j'entends parler d'une souffrance quelconque dans le monde, pourquoi est-ce que je ne me dis jamais "pourquoi pas moi ?".

Mais cette réflexion est une bien piètre consolation quand nous souffrons profondément. Si nous nous posons instinctivement la question "pourquoi moi ?", c'est parce que nous avons tous en nous cette pensée: la souffrance est une erreur ! Elle ne devrait pas exister ! Le mal est une anomalie. Si encore nous étions "punis" lorsque nous faisons le mal, nous pourrions nous faire une raison et tout faire pour éviter une prochaine douleur ! Mais non.

La souffrance est aveugle et apparemment arbitraire : même si nous faisons le bien, cela ne nous met pas à l'abri d'elle ! Elle n'a apparemment pas de cause, et c'est ça qui en fait le drame. Pas de cause, donc pas de remède, pas d'échappatoire !
                   
la vie est ainsi !  

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Commentaires
J
J'ai souvent l'impression que certains passent leur vie à faire du mal aux autres sans jamais en être punis. La récompense à vivre une vie honorable doit être ailleurs...
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